Situé entre Rabat et Tanger, au bord de l’océan Atlantique, Larache est un port où il fait bon vivre.
Fondé en 800 et occupé par les portugais durant le XVI ème siècle qui y ont construit le fort pour y enfermer les prisonniers de la bataille des trois rois, avant de devenir un refuge pour les corsaires. Il fut espagnol en 1610 et repris par le Sultan en 1689, puis de nouveau espagnol de 1912 (traité de Fès) à 1956.
Brassage des invasions successives, Larache possède une architecture et une animation qui lui est propre et est diffèrent d’un quartier à l’autre, le style andalou côtoie le style arabe, le “paseo” l’appel, à la prière, la paella et la tajine.
Dans une atmosphère relaxante, préservée des bousculades touristiques, les habitants ont su conserver le sens de l’hospitalité, toujours disponibles pour discuter, mais sachant laisser le touriste en paix, chose qui devient rare au Maroc.
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L’actuelle médina s’est construite du XV ème au XVIII ème siècle. Avec plusieurs portes d’accès et plusieurs niveaux de remparts. Vous aurez plaisir à découvrir cette partie de Larache, dans l’ambiance des anciennes médinas marocaines, restée très authentique, atmosphère vivante assurée, avec ses ruelles étroites et colorées qui glissent vers le port, entre les mosquées et les zaouias.
A voir aussi à l’intérieur de l’ancienne médina :
En contrebas de la médina, animation et couleur locale garanties.
On peut assister aux criées (le matin pour les poissons blancs et le soir pour les poissons bleus).
On peut y déguster, en plein air, ou dans les petites échoppes alentour de succulentes sardines grillées.
Ne pas rater ce grand marché des ébénistes, près du stade (à la sortie de Larache, sur l'ancienne route de Rabat), très typique.
De nombreuses boutiques et un centre artisanal, à des prix très raisonnables.
Superbe édifice laissé par les espagnols, qui a entièrement été restauré en 2002.
Le musée archéologique
Bastion espagnol datant de 1258, aux armes de Charles Quint, qui abrite aujourd’hui un petit musée de belles pièces phéniciennes et carthaginoises découvertes dans les environs et notamment à Lixus (dont 2 sculptures en bronze Hercule et Antée ainsi que Thésée et le Minotaure).
Actuellement Conservatoire de Musique.
Ne se visite pas mais c’est une imposante bâtisse à voir au moins de l’extérieur.
Face à l’église Santa Maria.
Le hammam possède une fonction sociale importante. On s’y rend pour se laver, mais aussi pour se retrouver entre amis et bavarder. Pour les femmes, c’est le lieu où les mères peuvent juger de la beauté des jeunes filles et choisir une future femme pour leur fils.
Situé en général à proximité des mosquées, il sert à se purifier et faire ses ablutions avant la prière.
Il y en a plusieurs à Larache, généralement ouverts aux hommes le matin ou le soir.
La présence d’une serviette pendue à la porte de l’établissement indique la présence des femmes.
A essayer: tout d’abord il faut se laver avec du savon noir et se frotter énergiquement, de la tête aux pieds, avec le gant de toile, appelé “el-kiss”, ensuite vos pores seront prêts à recevoir, après rinçage, la vapeur et les bienfaits du bain maure. Terminez par une douche froide.
Il y a aussi des masseurs si vous le souhaitez.
L’esplanade du front de mer
Symbolise Larache, appelée “la promenade des Anglais” elle est bordée de maisons de style andalou, on y trouve quelques cafés, mais c’est surtout l’un des points de convergence à l’heure du “Paseo”, où les Larachois viennent contempler le coucher de soleil.
Comme partout au Maroc, on trouve de nombreux cafés. Lieu de rendez-vous et d’échanges, c’est aussi le bureau de la plupart des artisans qui n’ont pas de commerce.
Tout le monde s’y côtoie, riches, pauvres, jeunes et moins jeunes.
Située de l’autre coté de l’estuaire du Loukos, il faut descendre vers le port et prendre une barque pour traverser (environ 5 mn). Rien que la promenade est superbe.
Vous aurez le choix entre deux plages délimitées par la jetée : l'une, pour les amateurs de vagues, s’étend sur plusieurs kilomètres. L’autre, plus petite mais plus calme, est parfaite pour nager.
Située dans le cimetière espagnol, le long de la corniche. Une simple pierre de marbre blanc veiné de bleu et entourée d’une bordure de pierres blanchies à la chaux.
Il est enterré ici selon son vœu, car il aimait cet endroit où il venait pour réfléchir en regardant l’océan.
Pied de nez à sa vie, le cimetière est entouré d'une ancienne prison et d'une maison de passage. Du haut de son promontoire il continue de contempler plus de trois mille ans d’histoire.
Les salines et la fabrication du sel dans les plaines alluviales, (où l’on peut observer de nombreuses espèces d’oiseaux: flamants roses, hérons, cigognes...).
Une pinède est à 500 m de la plage et s’étend sur des kilomètres le long de l’océan.
D’autres grandes forêts d’eucalyptus et de chênes-lièges sont à proximité de Larache.
Sur l’autre rive du Loukos, côté plage, construite sur une colline qui domine toute la vallée et offre une vue magnifique sur les méandres de l’oued Loukos et les marais salants. C’est ici, dans le Jardin des Hespérides, qu’Hercule a accompli le onzième de ses travaux.
Sur une superficie d’environ 62 hectares, dont seulement 20 % du site a été exploré.
Fondée vers 1100 av. J.-C. par des navigateurs phéniciens avant même Carthage et s’appelait alors Maqom Shemesh “la cité du soleil”.
Entre le IIIème et le Ier siècle avant notre ère, Lixus devint mauritanienne. Cette période fut marquée par le roi Juba II et son goût pour la civilisation gréco-romaine. Lixus a connu pendant cette période un grand essor économique et doit son développement aux activités commerciales liées à l’exploitation des ressources maritimes.
En 40 après J.-C., elle est annexée par l’Empire romain. Sous l’Empereur Claude, la ville accédera au statut de colonie, et connaîtra du Ier au IIème siècle après J.-C., une période de prospérité durant laquelle elle atteindra son extension maximum.
Lixus a probablement été habitée jusqu’au Vème ou VIème siècle après J.-C. par une population qui parlait latin.
Après une période obscure, Lixus réapparaît dans la littérature arabe sous le nom de Tchemmis qui rappelle celui de Semes connu sur certaines monnaies préromaines de la ville. L’occupation islamique de Lixus est attestée jusqu’à la fondation de la ville de Larache au XIVème.
Les monuments actuellement visibles :
Mais, rien que la vue et la balade parmi les oliviers, valent l’effort.
A 20 kilomètres au nord de Larache, sur la commune de Sidi El Yamani, se dresse un grand tertre funéraire du néolithique (2000 ans avant J.-C.) encerclé par 167 monolithes. Au milieu de la campagne vallonnée du Rif, non loin d’un petit village typique, aux chemins bordés de cactus.
à 75 km. Ville ensorceleuse qui inspire toujours les artistes et les écrivains, porte des deux mondes (ici finit l’Europe et commence l’Afrique).
à 35 km. Le centre touristique, pour ceux en manque d’occidentalisation, avec son festival culturel au mois d’août.
à 87 km. L’ancienne capitale andalouse, accrochée au Rif.
à 172 km. La ville Sainte, bleue et blanche, au cœur des montagnes
à 103 km. La capitale du royaume.
à 180 km. Superbes vestiges romains.
à 192 km. La quatrième des villes impériales.
à 228 km. La ville des Mille et Une Nuits...
à 204 km. La ville la plus importante au niveau commercial.
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